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Samusocial

3 exemples de situation de personnes actuellement soutenues par le Samusocial et pour lesquelles aucune solution de sortie de rue n’existe.

26/05/2021

Une famille, arrivée sur le territoire belge depuis près de 7 ans et hébergée depuis mars 2017. Elle se compose d’une dame ayant un titre de séjour espagnol et d’un homme de nationalité marocaine en situation irrégulière. Ce couple a cinq enfants ayant la nationalité espagnole, par conséquent, ils sont également en situation irrégulière. Les enfants (dont un mineur) sont tous scolarisés. Les 3 jeunes filles suivent actuellement une formation d’aide-soignante. Ce métier étant en pénurie, il y aura de grandes probabilités d’emploi dans ce secteur pour elles, dans le courant de l’été. Un travail d’orientation pourra être repensé à ce moment-là, car il y a un risque de perte de suivi d’aide médical urgente et de suivi social pour cette famille. Les frais de régularisation sont conséquents et s’élèvent à 2178 euros ( 6×363 ) de taxe de redevance. Ces personnes ne bénéficient pas de soutien, car ils ne sont pas dans une situation de vulnérabilité jugée plus extrême que d’autres.

 

Une femme, hébergée au Samusocial depuis décembre 2017. De nationalité belge, madame a un suivi psychiatrique et une administration de bien . Au vu de sa situation, elle est difficilement gérable au sein d’un centre d’hébergement d’urgence. La vie en collectivité est pour elle, inconcevable. De par sa condition spécifique et son profil déstructuré, aucun service d’aide ou d’hébergement n’accepte de la prendre en charge. Le suivi de madame par les équipes d’accompagnement prend énormément d’énergie au vu de son comportement : les appels réguliers qu’elle réalise à l’intention de la police pour un oui ou pour un non ; les plaintes contre les travailleurs (madame ayant le sentiment d’être persécutée); son comportement agressif à l’égard du personnel ; le non-respect du règlement d’ordre intérieur du centre et des mesures sanitaires. Au quotidien, madame se met en danger et les fréquentes hospitalisations pour mise en observation ne représentent pas une situation stable pour elle. Il n’y a pas de possibilité d’hébergement adapté dû au manque de place dans des appartements supervisés . Madame, a besoin d’être prise en charge par une équipe spécialisée au quotidien.

 

Un homme d’origine bulgare, monsieur est arrivé dans l’un de nos centres en 2012 avec sa famille. Son hébergement au sein du centre est difficile. Celui-ci a un comportement limite avec les travailleurs et ne respecte pas le cadre imposé. De plus, des actes violents envers sa femme et son fils ont été constatés. Il est impossible de réaliser un profil psychiatrique de monsieur celui-ci étant dans le déni, travailler un projet est donc impossible. Au quotidien, il est agressif et irrespectueux, son hygiène corporelle est désastreuse et il accumule de façon compulsive du bric-à-brac. Son fils de 20 ans est fortement touché par l’autisme et à une administration de bien avec un revenu d’intégration social. Malheureusement, il risque de voir sa situation bloquée suite au comportement de son papa, qui freine le travail de régularisation.