Colmeia : un nom pour notre centre Familles de Schaerbeek !

20/07/2023

Le processus est en marche : pour asseoir et consolider l’identité de ses centres selon leurs spécificités d’accueil, le Samusocial décide de leur attribuer des noms. Après « Louiza », notre centre Femmes, c’est au tour de l’un de nos deux centres Familles d’officialiser son nom : « Colmeia ». On vous explique la raison de ce choix.

Donner un nom à un centre, c’est, en quelque sorte, lui donner une âme. Mais pas seulement. La majorité des personnes accueillies dans nos centres Familles sont des mamans victimes de violences conjugales et leurs enfants. Baptiser un centre , c’est permettre de ne plus, par défaut, le mentionner en faisant référence au nom de la rue où il se trouve : c’est donc aussi une question de sécurité pour les femmes qu’il abrite.
« Colmeia » signifie « La ruche » en portugais. Une ruche, c’est un microcosme partagé et protégé par ses habitantes. Le centre Familles compte une grande majorité de mamans-solos. Elles ont l’occasion lors de ce séjour dans le centre de se poser,  et de (re)construire leur projet de vie. Elles vivent en communauté et veillent sur leurs enfants, qui souvent sont leur préoccupation première.
La communication étroite et perpétuelle qui tisse le lien entre résident·e·s et travailleur·euse·s et tend vers un seul objectif, – débloquer les situations administratives en vue d’une prochaine entrée en logement privé – , nous rappelle la danse des abeilles, qui sans cesse se tournent vers un objectif commun : trouver un nouvel endroit pour faire vivre la prochaine ruche. Enfin, comme les abeilles qui ont des fonctions différentes (pondeuses, ouvrières, pollinisatrices… ), les travailleur·euse·s du centre ont des rôles divers qui leur permettent de former une équipe pluridisciplinaire, au sein de laquelle la communication reste primordiale.

Désormais, nous disons donc« Colmeia » pour désigner notre centre Familles. Le choix s’est fait de manière collégiale et participative, entre résident·e·s et travailleur·euse·s. « Le processus a été presque plus important que le résultat : ce moment de réflexion collective a permis de consolider les liens entre les équipes et nos résident·e·s, même si les travailleur·euses restent plus longtemps que nos résident·e·s, ce qui est plutôt bon signe !» Clément Foissac, responsable du centre.