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Samusocial

Dieudonné, de demandeur d’asile à éducateur social au sein d’un centre pour demandeurs de protection internationale : « ici je découvre de nouvelles cultures, j’élargis mes horizons. »

30/11/2022

Dieudonné est originaire du Zimbabwe. Il est éducateur au centre d’accueil pour demandeurs de protection internationale au sein de notre centre de Koekelberg depuis maintenant 4 mois. Rencontre.

Dieudonné, peux-tu te présenter en quelques mots ?

« Je suis moi-même arrivé en Belgique en tant que demandeur d’asile, et suis parvenu à décrocher mon premier emploi à la Croix-Rouge dans un centre d’hébergement pour personnes sans abri à la suite de ma formation. Mon chemin a croisé celui du Samusocial lorsque le centre pour lequel je travaillais a fermé ses portes. » 

Pourquoi avoir choisi ce métier ?

« Lorsque je suis arrivé en Belgique, les travailleurs du centre dans lequel je vivais me voyaient
toujours sociabiliser avec tout le monde. Un jour, l’un d’entre eux m’a demandé ce que je voulais faire plus tard, et je lui ai parlé de mes rêves : mon amour pour la découverte de nouvelles cultures, ma volonté d’élargir mes horizons et ma recherche de contact humain. Il m’a alors parlé du travail social. C’est un milieu réellement fantastique pour rencontrer de nouvelles personnes, pour discuter et apprendre. Ce que j’aime dans mon métier, c’est que même si je pose souvent les mêmes questions, je reçois toujours des réponses différentes. »

En quoi consiste le quotidien d’un éducateur social ?

«Principalement à gérer les demandes et besoins des résidents du centre ! Je m’occupe des dossiers d’une trentaine d’entre eux. Nous discutons, je les écoute, j’organise des activités, propose des formations qui pourront leur plaire, effectue des démarches administratives, et tente de trouver une solution à toute sorte de problèmes. »

Quelles sont les difficultés que tu peux rencontrer ?

«Bien que je sois plurilingue, il m’arrive parfois de rencontrer des personnes qui ne connaissent
aucune des langues que je parle. On utilise souvent l’anglais comme langue véhiculaire, mais certains résidents ne la connaissent pas, et une barrière s’installe. Heureusement, notre coordination s’est assurée qu’il y ait toujours du personnel qui parle l’arabe, le dari ou encore le pachto – langues parlées en Afghanistan. Une autre difficulté, c’est l’annonce d’une réponse défavorable aux résidents : c’est très difficile d’annoncer à un résident qu’il ne pourra pas suivre la formation qu’il souhaite, qu’il ne pourra pas obtenir sa carte orange et travailler, ou encore que sa demande d’asile n’a pas été acceptée. »

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