Bed close-new close-new Arrow Bed Facebook LinkedIn Night Phone Search mail Twitter

Samusocial

La qualité de vie au travail : le défi d’Adrian pour les 640 travailleur·euses du Samusocial

03/04/2025

En septembre 2024, dans le cadre de sa transformation organisationnelle, le Samusocial créait un poste de responsable de la Qualité de Vie au Travail pour améliorer le bien-être des salariés au sein de l’institution. Après six ans en tant que coordinateur des personnes sous contrat article 60, Adrian a endossé cette nouvelle mission, un rôle à la croisée des ressources humaines, de la santé au travail et du développement organisationnel. 

La définition de ce poste a nécessité une longue réflexion en amont. “Nous avons d’abord dû définir ce que nous entendons par ‘qualité de vie au travail’. Pour cela, j’ai passé beaucoup de temps dans les centres, à rencontrer les responsables et comprendre le fonctionnement du terrain. Nous avons cherché à clarifier les rôles de chacun afin d’éviter d’empiéter sur le travail des uns et des autres, et de mieux répartir les domaines de compétences”, explique Adrian. Cette phase de réflexion s’est ainsi révélée primordiale pour garantir une approche répondant réellement aux attentes des travailleur·euses tout en respectant les objectifs institutionnels.

Si la mission principale du Samusocial est de prendre soin des personnes sans abri, il est tout aussi essentiel de se pencher sur le bien-être des travailleur·euses. “Il existe des obligations légales en matière de bien-être au travail, mais la volonté institutionnelle est d’aller plus loin en proposant des mesures adaptées à la réalité de nos travailleur·euses. L’objectif est d’optimiser les processus liés au bien-être pour qu’ils soient bénéfiques à la fois pour les travailleur·euses et pour l’institution”, ajoute Adrian. Cela permet de mettre en place un environnement de travail plus agréable et d’accroître la qualité des services rendus aux bénéficiaires.

Le rôle d’Adrian ne se limite pas à la gestion quotidienne des conditions de travail. Il englobe également la gestion des situations dites ‘critiques’ (décès d’hébergés, faits de violence…). “Ces situations ne doivent pas être prises à la légère. Lorsqu’un incident se produit, nous mettons en place un suivi pour répondre aux besoins des travailleur·euses affecté·es et les orienter vers les équipes dédiées”, explique Adrian. Cette capacité à réagir rapidement et de manière appropriée fait partie intégrante de son rôle, visant à protéger le bien-être émotionnel et psychologique des travailleur·euses.

Afin de répondre aux demandes, qui vont croissantes, Adrian met en place des dispositifs de soutien adaptés à chaque situation spécifique. “Les attentes commencent à émerger, et il est essentiel de trouver les moyens d’y répondre. Nous allons continuer à développer des solutions plus ciblées en fonction des besoins exprimés par les travailleur·euses”, précise-t-il. “Cela montre l’importance d’une écoute attentive et d’une capacité à ajuster les dispositifs de soutien en fonction des demandes des salariés.”

“Il ne s’agit pas d’imposer, mais d’écouter et d’adapter”, résume Adrian. Chaque avancée renforce l’engagement des équipes et, in fine, la qualité de l’accompagnement des personnes sans abri. “Le bien-être des travailleur·euses, ce n’est pas un luxe, c’est une nécessité.”

close

Newsletter

Chaque mois, recevez l’actualité du Samusocial Brussels dans votre boîte mail. Inscrivez-vous pour recevoir nos newsletters.

Ces informations seront uniquement utilisées pour envoi de la Newsletter à l'adresse indiquée.Vous pouvez vous désinscrire à tout moment en un clic.