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Samusocial

Notre équipe mobile “Asile” aide soir après soir les victimes les plus fragiles de la crise de l’accueil

10/11/2022

Depuis plusieurs mois, nos équipes mobiles sont confrontées directement aux effets de la « crise de l’accueil ». Une crise qui s’enlise et empire : désormais, en plus des hommes isolés demandeurs de protection internationale qui restent sans solution d’hébergement, ce sont également des mineurs non accompagnés, des femmes et des familles avec enfants qui sont laissées livrées à elles-mêmes en rue. Parmi elles, des personnes en provenance d’Ukraine, également. En effet, si les Ukrainiens se voient automatiquement accorder la protection temporaire, le réseau d’accueil qui leur est destiné sature également.

Le Samusocial tente de répondre à cette crise en agissant selon ses moyens : une cinquantaine de places supplémentaires ont été ouvertes la semaine dernière dans trois centres d’accueil. Cette disposition reste toutefois mineure et insuffisante, et tout particulièrement dans le contexte de l’arrivée de l’hiver : mardi 08 novembre, ces places étaient occupées en quasi-totalité, notre marge d’action se réduit jour après jour.
Hier, comme tous les soirs depuis des mois, notre équipe mobile d’aide « de crise » est allée à la rencontre de toutes celles et ceux contraints de rester en rue.  

 

Justine, Agnese et  Sidi ont ainsi rencontré Liubov, une jeune ukrainienne originaire de Dnipro, dans le sud de l’Ukraine. Elle témoigne : « J’ai vécu pendant 6 mois en Ukraine sous les bombardements et la menace russe. Je suis arrivée en Belgique il y a deux semaines dans l’espoir de bénéficier d’une protection temporaire. Je ne suis malheureusement pas parvenue à trouver un logement par moi-même. Je n’ai pas de sous, pas d’endroit où me loger, je souffre d’insomnie et de gastrite.» 

Ce soir, Liubov dormira au Samusocial. Les personnes y sont accueillies en fonction des places disponibles, mais aussi et surtout au regard de leur vulnérabilité: les femmes et les enfants sont donc prioritaires. Deux autres femmes rencontrées au cours de la soirée ont ainsi pu être accompagnées dans l’un de nos centres. Sans savoir combien de temps elles pourront y rester, n’ayant aucune vision à court ou moyen terme des capacités qui se libéreront dans le réseau Fedasil pour enfin accorder à ces personnes l’accueil auquel elles ont droit.

La soirée s’achève, notre équipe se rend auprès des demandeurs d’asile afghans qui n’ont pu obtenir de place en centre, certains ont pourtant enregistré leur demande au début du mois de septembre…. Ils sont installés le long du canal, près du Petit Château. Le temps de discuter quelques instants, leur donner quelques couvertures, de l’eau, des boîtes de thon… rien qui ne puisse remplacer un lit au chaud pour ces hommes qui passeront encore une nuit dehors. 

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