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Samusocial

Notre nouveau centre pour personnes vulnérables et médicalisées, un mois après son ouverture : “nous avons encore besoin d’affiner notre approche”

23/12/2021

Dans les couloirs du centre “Prince de Liège”, on aperçoit plusieurs profils: des personnes à mobilité réduite, d’autres qui souffrent de troubles psychologiques, des personnes âgées, des plus jeunes, des hommes, des femmes…. 

Malgré cette diversité, tous partagent au moins une caractéristique commune : ils sont sans-abri. Ils sont également tous qualifiés de plus ou moins “vulnérables”, parce qu’ils sont malades, qu’ils sortent de l’hôpital, ou encore parce qu’ils sont dépendants d’une assistance médicale… 

Néanmoins, on y croise également des personnes sans fragilité particulière, d’apparence du moins : la rue impose de facto un état de vulnérabilité avancé. 

Le 15 novembre dernier, la Médihalte, notre centre d’accueil médicalisé, et le centre du “Petit Rempart”, qui accueillait jusqu’alors des personnes vulnérables, étaient tous deux absorbés par le centre “Prince de Liège”. Ce nouveau centre, avec une capacité totale de 160 places, accueille également une septantaine de femmes isolées. 

“Alors que le Samusocial mise sur le développement de centres d’accueil de plus en plus spécialisés permettant un accueil différencié, notre centre “Prince de Liège” sort un peu du lot, car nous y accueillons plusieurs types de profils : des personnes vulnérables et/ou médicalisées, ainsi que des femmes isolées. Nous pensons que ces publics peuvent cohabiter sans difficultés particulières, mais nous avons encore besoin d’affiner notre approche, en restant attentifs aux problématiques les plus fréquemment rencontrées”, explique Julie, responsable du centre. 

En effet, l’accompagnement et l’orientation des personnes hébergées sont facilités au sein de centres adaptés aux particularités de son public. Cela implique de définir au préalable les profils-type des personnes qui y seront accueillies. C’est là que réside aujourd’hui toute la difficulté à Prince de Liège : rester le moins contraignant possible dans les critères d’accessibilité au centre et ainsi pouvoir ouvrir ses portes à un maximum de personnes, sans que, pour autant, les problématiques rencontrées ne soient trop diversifiées. 

“Et puis, bien sûr, la vie dans ce nouveau centre “multi-publics” requiert un certain temps d’adaptation, pour tout le monde, précise Julie.  Le staff s’habitue à travailler en synergie au sein d’une équipe plus grande, et les hébergés s’acclimatent doucement aux infrastructures et à l’organisation du nouveau centre. Pour ceux qui ont déménagé et les plus vulnérables d’entre eux, c’est une épreuve difficile.” 

Heureusement, le centre est spacieux et facilite la cohabitation des publics de par son infrastructure : les différents ascenseurs offrent un accès pratique à tous les étages, le réfectoire permet d’accueillir tous les résidents du centre en même temps et s’ouvre sur un espace extérieur, toutes les chambres (de deux personnes) sont équipées de sanitaires privatifs et les couloirs sont suffisamment larges pour y laisser circuler des fauteuils roulants. Le bâtiment permet également l’existence de plusieurs cabinets d’infirmerie répartis sur différents étages, d’un bureau de psychologue, ainsi que d’un cabinet médical depuis lequel est assurée la présence d’un médecin plusieurs fois par semaine.

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