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Samusocial

Rencontre avec Hélène, assistante sociale au “Petit Rempart”

25/08/2021

Je m’appelle Hélène et je suis assistante sociale au “Petit Rempart”, le centre d’accueil d’urgence du Samusocial.

En tant qu’assistante sociale, mon travail consiste à accueillir les bénéficiaires, à les accompagner et les soutenir dans leurs démarches lors des entretiens sociaux. Mais aussi à les orienter vers des services et parfois, de simplement prendre le temps de les écouter. C’est tellement diversifié comme boulot, chaque situation que l’on rencontre est différente. Ce que j’aime dans mon travail, c’est le contact avec les personnes.

C’est vrai qu’il y a parfois des situations compliquées, il faut savoir les décortiquer, travailler avec le réseau, le service médical et le service psy et échanger avec mes collègues assistants sociaux. Ce qui est chouette, c’est qu’il y a aussi des moments informels comme les anniversaires ou les activités de danse, je trouve ça cool de voir d’autres choses. Le travail est quand même assez varié. On ne sait jamais comment la journée va se passer même si parfois, comme dans tout job, il y a des routines qui se mettent en place. Après, c’est clair qu’il y a des bons et des mauvais imprévus. La flexibilité, c’est le mot d’ordre du Samusocial. Il faut vraiment avoir une capacité d’adaptation aux situations, aux centres, aux collègues, aux personnes. Un aspect difficile dans mon travail d’assistante sociale, c’est de faire face à des situations où il n’y a pas vraiment d’issues.

Depuis que je travaille au Samusocial, j’ai été marquée par plusieurs situations. Je me souviens d’une histoire en particulier. Pendant ma première année, on a hébergé une dame d’origine portugaise, victime de violences conjugales qui a vécu au Luxembourg jusqu’à ses 18 ans et qui était venue vivre à Bruxelles avec son conjoint. Elle avait 35 ans quand elle est arrivée ici. De 18 à 35 ans, elle est restée avec lui. Il l’avait coupé de tout pendant 25 ans. Je l’avais eue au téléphone, elle m’avait dit : « Voilà, je suis en fuite. Est-ce que je peux venir ? Qu’est-ce que je fais ? ». On l’avait accueillie ici et le lendemain, je l’ai vue pour le premier entretien. C’était arrivé pendant le week-end, j’avais une semaine de récup après. Quand je suis revenue, mes collègues avaient pris contact avec l’ambassade du Portugal pour essayer de retrouver sa famille. Elle a pu les retrouver alors qu’elle ne les avait pas vus depuis 25 ans. Cette histoire est la plus dingue qui m’est arrivée. Quand tu es victime de violences conjugales, c’est un premier pas d’essayer d’arriver jusque chez nous. Le tout, c’est d’y rester pour ne pas retourner là-bas et pouvoir rebondir. 

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