Bed close-new close-new Arrow Bed Facebook LinkedIn Night Phone Search mail Twitter

Samusocial

Samira, hébergée avec ses deux filles au centre d’accueil d’urgence pour familles.

07/01/2022

 

 

Il y a encore quelques mois, rien ne pouvait laisser présager que Samira, maman de deux grandes filles, se trouverait subitement sans solution d’hébergement. 

« Divorcée depuis 5 ans, j’habitais jusque récemment à Ganshoren avec mes deux filles, qui ont 12 et 13 ans. Je suis tombée très amoureuse de mon voisin du dessus, qui vivait avec ses filles jumelles. On a eu le coup de foudre, et en plus, je voyais qu’il était un bon père. On était « scotchés », comme on dit. » 

Mais la belle romance de Samira tourne au vinaigre.

« Après deux ans de relation avec des hauts et des bas, il a déménagé à Woluwé-Saint-Pierre. On allait le voir tous les weekends, et puis on a décidé de s’installer ensemble. Nous avons quitté notre appartement où nous vivions depuis 13 ans. J’ai vendu tous nos meubles. Les premiers jours cela allait, et puis les problèmes ont commencé. Il est de confession musulmane, nous de confession catholique. Même si aucune de nos deux familles n’est réellement pratiquante, nos filles ont commencé à se chamailler, et à vouloir afficher de manière plus ostentatoire à quelle religion elles appartenaient. C’est sûrement un truc d’ados, une manière d’affirmer son identité par opposition, sa fille a voulu porter le voile, la mienne la croix. Ça a été l’escalade. Mais au-delà de ces tensions entre nos enfants, il fallait surtout que nous adoptions tout à fait son rythme et son style de vie. Un jour, il a été très clair : « si ça ne te plaît pas tu n’as qu’à partir ». Alors j’ai ramassé mes affaires, mon chat, j’ai pris mes filles, et voilà, on était dehors, et on pleurait. »

Samira est rapidement accueillie au Samusocial, d’abord au centre pour femmes isolées puis au centre Familles. 

« Ça ne fait pas longtemps que je suis là, et je me bouge pour que nous puissions partir le plus vite possible, » explique Samira. « Les Assistantes sociales nous aident, mais c’est à moi de faire en sorte que les choses avancent. On va pouvoir s’installer dans un logement de transit, avant de trouver un logement privé. Demain, j’ai rendez-vous pour voir la maison. Je touche le chômage mais seulement 500 euros au lieu de 1300 car je suis administrativement toujours cohabitante légale avec mon ex. Je suis en recherche d’emploi et je vais passer un test « Selor ». J’aimerais être chauffeur STIB, agent de sécurité ou de sécurisation auprès de la Police. Maintenant il faut avancer. »

close

Newsletter

Chaque mois, recevez l’actualité du Samusocial Brussels dans votre boîte mail. Inscrivez-vous pour recevoir nos newsletters.

Ces informations seront uniquement utilisées pour envoi de la Newsletter à l'adresse indiquée.Vous pouvez vous désinscrire à tout moment en un clic.