Nous le disons chaque année, le terme « sans-abrisme » englobe une multitude d’individualités et de situations différentes auxquelles il faut tenter de répondre de la manière la plus adéquate. Les personnes sans abri de longue durée, les familles, en situation légale ou non, les migrants, les sans-papiers, les jeunes en rupture familiale, les femmes victimes de violences conjugales … Certains souffrent d’assuétudes, de problèmes «psy», de problèmes médicaux. D’autres sont en situation d’urgence ponctuelle et pourront rebondir plus rapidement.
Si les hommes en rue ont toujours été en plus grand nombre que les femmes, les familles et les femmes seules en rue sont de plus en plus nombreuses et il devient difficile de pouvoir garantir chaque jour une place à chacune malgré leur vulnérabilité particulière.